- garantir le respect des consignes sanitaires qui restent indispensables,
- offrir enfin aux Villeneuvoises et aux Villeneuvois la possibilité de se déplacer autrement qu’en voiture individuelle.
En effet, l’urgence climatique et sanitaire (celle provoquée par la pollution de l’air) est toujours d’actualité : il est toujours aussi indispensable de diminuer drastiquement l’usage de la voiture ! Or la crainte de la promiscuité dans les transports en commun risque de provoquer une hausse du trafic automobile, d’autant que le réseau Ilévia ne reprendra qu’à 70 % de ses capacités à partir du 11 mai.
Nos rues ne sont pas extensibles : favoriser la marche et le vélo, c'est nécessairement prendre de la place à la voiture
- pour respecter les règles de distanciation physique (des trottoirs sont actuellement trop étroits pour que cohabitent les éventuelles files d’attente devant les magasins et les piétons qui passeraient par là) et assurer la sérénité de chacun dans ses déplacements (des personnes ne souhaiteront pas reprendre les transports en commun en raison de la crise sanitaire),
- pour limiter la pollution de l’air, qui est un facteur aggravant des problèmes respiratoires et notamment du Covid-19, en favorisant les modes de déplacement non polluants,
- pour valoriser les modes de déplacement actifs que sont la marche et le vélo, alors que le confinement a accru la sédentarité de nombre de Villeneuvois·e·s.
D’autres villes de la Métropole ont déjà annoncé et mis en oeuvre des aménagements dit d' »urbanisme tactique« , qui sont des aménagements provisoires, expérimentaux et peu coûteux. Ils permettent à la fois de répondre aux impératifs de la crise sanitaire et de la crise climatique et environnementale auxquelles nous sommes confrontés, en initiant enfin une transition en matière de déplacements urbains.
Urbanisme tactique à Villeneuve d'Ascq : où en sommes-nous ?
Ce que nous proposons
- La création immédiate d’aménagements cyclables continus et sécurisés sur tous les itinéraires identifiés par l’ADAV et par la FUB lors de l’enquête Parlons Vélo, qui repose sur les besoins des usagères et des usagers.
- Le passage à 30 km/h dans l’ensemble de la ville et la création de zones de rencontre (vitesse limitée à 20 km/h et priorité aux piétons et aux cyclistes) dans les cœurs de quartier et les rues marchandes (par exemple rue Pasteur et place de la République à Annappes, rue Gaston Baratte à Ascq, boulevard Bizet à Résidence, rue Jean Jaurès au Breucq, rue du 8 mai à la Cousinerie, etc.).
- La piétonnisation de toutes les rues d’école aux heures d’entrée et de sortie.
- La neutralisation des places de stationnement automobile devant tous les commerces pour permettre l’élargissement des trottoirs.
- La sensibilisation des entreprises du territoire villeneuvois, dont les salarié·e·s ne peuvent faire de télétravail, au décalage de leurs horaires pour atténuer le phénomène des heures de pointe dans les transports en commun.
L’ensemble de ces mesures ont l’avantage de pouvoir être réalisées immédiatement et à peu de frais (peinture et plots de séparation avec le trafic automobile). Elles devront être évaluées collectivement, modifiées si besoin, pérennisées en fonction de leur efficacité. Elles ne sauraient être efficaces que si elles font l’objet d’une communication forte et volontariste de la part de la Ville et de la Métropole européenne de Lille.
- aide à l’achat de vélos,
- garages à vélo sécurisés dans tous les quartiers, prioritairement là où la typologie des logements ne permet pas le stockage de vélo.
Nous proposons aussi une révision de la Concession de service public Transport par la Métropole européenne de Lille pour permettre :
- l’augmentation de l’offre de bus,
- la multiplication des stations V’Lille pour un maillage plus fin sur l’ensemble du territoire villeneuvois et métropolitain.
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